Les dispositifs de contrôle de l’alcoolémie sont présents dans de nombreux pays à travers le monde. Ces derniers mettent en place des réglementations pour lutter contre l’alcool au volant, un fléau responsable d’un grand nombre d’accidents mortels. Dans cet article, découvrons comment les législations en matière d’éthylotests varient d’un pays à l’autre et quelles sont les principales différences.
1. L’éthylotest en France
En France, la législation sur les éthylotests a connu plusieurs évolutions ces dernières années. Depuis 2012, chaque conducteur doit posséder un éthylotest homologué dans son véhicule, sous peine de recevoir une amende. Toutefois, cette obligation a été assouplie en 2013, supprimant l’amende prévue pour le non-respect de cette règle.
Néanmoins, les forces de l’ordre peuvent toujours effectuer des contrôles d’alcoolémie sur les conducteurs en utilisant leurs propres éthylotests électroniques. Le taux maximal autorisé est de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang, ou 0,25 milligramme par litre d’air expiré. Les jeunes conducteurs disposent quant à eux d’un taux maximal réduit à 0,2 gramme par litre de sang.
2. L’éthylotest aux États-Unis
Aux États-Unis, la réglementation varie en fonction des états. La plupart d’entre eux appliquent un taux maximal autorisé de 0,8 gramme d’alcool par litre de sang. Certains états, comme l’Utah, ont cependant adopté un taux plus strict de 0,5 gramme par litre de sang.
Les contrôles d’alcoolémie sont fréquents et les sanctions peuvent être sévères : suspension ou annulation du permis de conduire, installation obligatoire d’un éthylotest antidémarrage dans le véhicule, amendes ou même peines de prison pour les récidivistes. Dans certains états, il est également illégal de refuser un contrôle d’alcoolémie.
3. L’éthylotest en Allemagne
L’Allemagne possède une législation stricte concernant l’alcool au volant. Le taux maximal autorisé est de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang, mais il est abaissé à 0,2 gramme pour les conducteurs ayant moins de deux ans d’expérience ou âgés de moins de 21 ans.
En cas d’accident ou si le conducteur présente des signes manifestes d’ébriété, les forces de l’ordre peuvent effectuer un contrôle d’alcoolémie. Les sanctions prévues en cas d’infraction sont sévères : retrait du permis de conduire, amendes, peines de prison et annulation du permis en cas de récidive.
4. L’éthylotest en Australie
En Australie, les contrôles d’alcoolémie sont fréquents et les sanctions sévères. Le taux maximal autorisé est généralement fixé à 0,5 gramme d’alcool par litre de sang, mais il varie en fonction des états et des catégories de conducteurs.
Les jeunes conducteurs et les titulaires d’un permis probatoire disposent d’un taux maximal réduit, souvent égal à zéro. Les forces de l’ordre peuvent effectuer des contrôles d’alcoolémie à tout moment et sans motif particulier. En cas d’infraction, le conducteur risque une amende, la suspension ou l’annulation de son permis de conduire, voire une peine de prison pour les récidivistes.
5. L’éthylotest au Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, le taux maximal autorisé est fixé à 0,8 gramme d’alcool par litre de sang. Les contrôles d’alcoolémie sont fréquents et les sanctions peuvent inclure une amende, la suspension du permis de conduire ou une peine de prison.
Il convient également de noter que l’Écosse a adopté un taux maximal plus strict, fixé à 0,5 gramme d’alcool par litre de sang. De plus, certaines compagnies d’assurance exigent la présence d’un éthylotest dans le véhicule de leurs clients.
En conclusion, les réglementations concernant les éthylotests et l’alcool au volant varient considérablement d’un pays à l’autre. Il est essentiel de se renseigner sur la législation en vigueur dans chaque pays avant de prendre le volant à l’étranger. La prévention et la sensibilisation restent les meilleures armes pour lutter contre ce fléau et sauver des vies sur nos routes.